Cancer du colon

Le cancer colorectal peut être découvert à un stade précoce grâce à un dépistage par recherche de sang occulte dans les selles.

Un programme de dépistage organisé est proposé en France à toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans. Plusieurs facteurs de risque (consommation d’alcool, tabagisme, sédentarité, inactivité physique, surpoids et obésité, alimentation avec une consommation faible en fibres, excessive de viande rouge) ont été identifiés.

Principe

 

Cette intervention (colectomie pour cancer) consiste à enlever le segment de colon atteint et faire un curage ganglionnaire (ablation des ganglions locorégionaux) . Elle peut se faire soit par cœlioscopie (chirurgie mini-invasive) soit par laparotomie d’emblée ou par nécessité en cours d’intervention (conversion). Le rétablissement de la continuité digestive, appelé anastomose, est fait manuellement ou à l’aide de pinces mécaniques entre les segments de tube digestif d’amont et d’aval de la zone tumorale enlevée.

 

Surveillance

 

Dans certains cas en fonction du résultat anatomopathologique (résultat définitif de l’examen de la tumeurs et des ganglions au microscope) un traitement complémentaire par chimiothérapie pourra vous être proposé. La rémission de la tumeur du colon nécessitera impérativement une surveillance étroite et prolongée d’au moins 5 ans afin de dépister les récidives.

 

Risques opératoires (liste non exhaustive)

 

Les complications précoces :

Des complications précoces peuvent survenir : – une blessure des organes proches du site opératoire digestifs (intestin, pancréas), urinaires, rate et pancréas – une hémorragie – une fistule anastomotique (fuite sur la suture) (5 %) qui survient habituellement vers le 4-5ème jour et peut nécessiter un drainage, une ré¬intervention et la confection d’un anus artificiel temporaire (iléostomie ou colostomie) avec comme corollaire un allongement de la durée d’hospitalisation. – une occlusion intestinale qui peut nécessiter la pose d’une sonde naso-gastrique et/ou une ré-intervention.

Les complications tardives :

Les complications tardives peuvent être une éventration (hernie sur la cicatrice) et de rares cas de troubles de l’éjaculation (en cas de colectomie gauche).

 

Hospitalisation

 

L’hospitalisation se fait la veille ou le matin même de l’intervention qui se déroule sous anesthésie générale. Une réhabilitation accélérée après chirurgie (Pour plus d’information vous pouvez consultez la page RRAC) peut dans certains cas vous être proposée qui permet une récupération, une réalimentation et une sortie plus rapides. Les suites opératoires sont simples dans la majorité des cas. La reprise du transit est précoce (2-3 jours post opératoire) permettant une alimentation orale. La durée d’hospitalisation est de 3 à 8 jours.

 

Suivi

 

Le suivi débute par la communication des résultats de l’examen anatomopathologique de la pièce opératoire dès que disponibles environ 15 jours après l’intervention. Cela détermine la nécessité éventuelle d’une chimiothérapie adjuvante. Par la suite, une surveillance prolongée et alternée est mise en place pour une durée de 5 ans avec votre chirurgien, votre gastro-entérologue et/ou cancérologue le cas échéant.

 

Contact

  • Chirurgie générale et digestive : 222 Avenue de Rochefort, 17200 Royan, France
  • 05 46 22 24 75 (Secrétariat ouvert du lundi au vendredi de 9h à 19h)